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Devenir invincible
  • Michel Guay est l'un des plus grands sitaristes français aujourd'hui.
    À 16 ans, il entreprend un périple qui le mènera jusqu’en Inde,
    où il apprendra la musique classique indienne, au sitar et au chant,
    avec de grands maîtres. Il fréquente aussi l’université de musique de Bénarès pendant plus de dix ans. Depuis, il sillonne le monde en tant que soliste et comme collaborateur à de nombreux projets de fusion, comme le groupe Mukta, avec lequel il a enregistré plusieurs disques et fait de nombreuses tournées. Il vit à Paris et a aussi une activité d'enseignement du sitar.

Devenir invincible

23,00 €Prix
  • En détails

    • 368 pages
    • format 17x24cm
    • imprimé en France
    • parution 01 avril 2016
    • ISBN 9782356391728
  • Devenir invincible

    Un grand voyage vers l’Inde, de 1978 à 1981

    Michel Guay

     

    Michel Guay, né en 1961 à Halifax au Canada, est un héritier de la Beat Generation. À 16 ans,
    il décide de quitter sa famille pour aller se confronter au monde, désir d’errance sans billet retour.
    Il traverse le monde à pied, en vélo, par tous les moyens, suscitant l’étonnement dû à son jeune âge, se posant là où l’on veut bien l’accueillir et où il se sent en pleine harmonie avec l’environnement.
    Ce périple insensé le conduira, de mauvaises rencontres en destinées lumineuses, là où il parviendra à trouver la raison profonde de ce long chemin : l’Inde et sa musique. Il commence alors,
    au contact de maîtres, l’apprentissage du sitar et du chant, et restera plus de dix ans à Bénarès. Devenir invincible, raconte sa folle épopée jusqu’en Inde.

     

    « Dans cette confluence des cultures et de l’histoire, c’est ma propre histoire que je vivais, finalement, et je devais continuer à l’écrire, avec mes roues et mes poumons, à l’air libre et sur le bitume. […] Ici, on se mettait au hasard, là où tout peut surgir, comme rien aussi. Mais se tenir dans cet espace était un des régals des voyageurs au long cours, le dessert à la fin du parcours. On s’immobilise pour voir passer sa chance, ou le temps, ou l’accident qui ne nous arrivera pas, parce qu’on n’est plus dans le circuit. Tout devient le signe de quelque chose, on s’invente une mythologie, et on s’imagine un rôle, mystique,
    on roule comme un indien, baptisé de son nom de cérémonie, et on part en visions. On sent la terre tourner, en petits sorciers, illettrés des étoiles, pour revoir la création comme la grande hallucination qu’elle était au commencement, pour voir le Big Bang de la conscience qui s’allume tous les soirs, quand le ciel vient nous éclairer l’ampoule de ses éclaboussures d’étoiles. »

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