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Moi Cyrilia, gouvernante de Lafcadio Hearn
  • Ina Césaire, fille d'un père qui aura marqué la littérature du XXe siècle, est née en Martinique en 1942. Ethnologue spécialisée dans l'étude des littératures orales de la Caraïbe, elle a publié plusieurs ouvrages sur les contes de la Martinique. À côté de ses travaux universitaires,
    elle est également l'auteur de nombreux textes de fiction, romans, nouvelles et pièces de théâtre.

Moi Cyrilia, gouvernante de Lafcadio Hearn

16,30 €Prix
  • En détails

    • 128 pages
    • format 17x24cm
    • imprimé en France
    • parution 01 mai 2009
    • ISBN 9782356390158
    • disponible en version numérique sur les principaux sites marchands
  • Moi Cyrilia, gouvernante de Lafcadio Hearn

    1888. Un échange de paroles à Saint-Pierre de la Martinique

    Ina Césaire

     

    « Cyrilia, j’ai dit bonjour !

    — J’ai répondu, commère ! Et comment va ta vie ?

    — Pas trop mal, grâce à Dieu ! Entre donc, ma fille ! Tu tiens bon ?

    — Sans faiblesse, Cyrilia, et je ne te dis qu’une chose : honneur !

    — La même chose pour toi, ma sœur, et je te réponds : respect ! »

     

    Ainsi débute, dans cette Martinique de la fin du XIXe siècle, une conversation entre Renélise Belhumeur, lavandière de son état, et sa voisine Cyrilia Magloire. Le sujet de ces bavardages ?
    Le séjour à Saint-Pierre d’un singulier personnage, Lafcadio Hearn, journaliste passionné de culture créole, qui a engagé Cyrilia comme gouvernante. Par la suite, devenue l’informatrice privilégiée de celui qui disait vouloir tout connaître de la culture populaire martiniquaise, elle se fera ethnographe avisée de sa propre culture. Cet « échange de paroles » entre les deux commères prend son origine dans les souvenirs que l’écrivain Lafcadio Hearn – plus tard connu pour ses écrits sur le Japon – a laissés de son séjour à Saint-Pierre de la Martinique, en 1888. Véritable document ethnographique, ce livre est aussi un moment de pur bonheur oratoire, l’écriture d’Ina Césaire restituant merveilleusement l’inventivité, l’humour et la vigueur poétique de la langue créole.

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